A Plouénan, commune de 2500 habitants, la maire a fait le choix de revenir sur la réforme des rythmes scolaires. Épuisement des enfants, désorganisation des parents, surcoûts pour la commune : pour certaines communes rurales, ces nouveaux rythmes scolaires étaient devenus un vrai casse-tête.
« En avril, au cours du dernier comité de pilotage des rythmes scolaires, constatant la fatigue des enfants en fin de semaine, avec davantage de chamailleries dans la cour, des pleurs avant d’aller à l’école le matin, leur manque de concentration, on s’est beaucoup interrogé. Ne fallait-il pas, pendant les TAP, privilégier des temps calmes, sans activité ? Des temps de relaxation avec des coussins et des lampes avec ciel étoilé. On s’est alors regardés et on s’est dit houla ! On en arrive à des aberrations ! »
Aline Chevaucher – Saint-Pol-de-Léon
Retrouvez le témoignage complet d’Aline Chevaucher sur le site du journal Libération :