Blog de l'Alliance pour le Finistère

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12 mai 2020

Recours contre la carte scolaire : un manque de concertation dénoncé par l’ALLIANCE !

Le 31 janvier 2020, en Séance plénière, le Conseil départemental du Finistère adoptait la nouvelle carte scolaire, c’est-à-dire la répartition des élèves par collège en fonction de leur commune de résidence.

Dès la rentrée de septembre, les collégiens de la commune de Gouesnou auront par exemple obligation d’être inscrits à Penn ar C’hleuz à Brest, alors qu’ils avaient jusqu’à présent la possibilité de s’inscrire au Vizac, à Guipavas. Cette option, désormais proscrite, était pourtant la plus prisée par les parents d’élèves.

Stéphane ROUDAUT, maire de Gouesnou, a donc déposé deux recours contre cette décision du Département, portant  selon lui « atteinte à la liberté des familles ». L’édile juge ainsi préférable d’attendre 2023 et l’ouverture du nouveau collège de Landerneau pour établir une carte en concertation avec tous les acteurs.

Il dénonce également un manque de concertation et une absence de réunion publique.

Ces recours ne constituent malheureusement pas une surprise !

En effet, lors de la Séance plénière du Conseil départemental, l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE avait déjà dénoncé la mise en place unilatérale de cette nouvelle carte scolaire.

Véronique BOURBIGOT, élue avec Pierre OGOR du canton de Brest-4 (comprenant la commune de Gouesnou), a ainsi pris la parole à cette occasion pour dénoncer la méthode : « La décision a été prise trop rapidement et sans concertation. Les familles auraient aimé être prévenues plus tôt. Vous êtes passé en force ! ».

L’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE avait ainsi refusé de voter en faveur de la nouvelle carte, en mettant en garde la majorité socialiste contre des contestations locales, ce qui est aujourd’hui le cas.

Nous en appelons donc une fois de plus à une meilleure concertation avec les territoires !

Lire ici l’article du Ouest-France.

 

Maël DE CALAN, Président de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE

Véronique BOURBIGOT, Conseillère départementale du canton de Brest-4

Pierre OGOR, Conseiller départemental du canton de Brest-4

 

 

Source : carte issue du Télégramme

4 mai 2020

#RendezNousLaMer

Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé le 28 avril dernier la prolongation de l’interdiction d’accès aux plages et sentiers côtiers au moins jusqu’au 1er juin prochain.

La crise sanitaire que traverse le pays oblige le Gouvernement à prendre des mesures fortes et sa tâche n’est pas aisée.

Toutefois, les quatre départements de la Bretagne administrative, avec leurs 500 km de plages, sont aujourd’hui classés en vert selon la carte nationale publiée en vue du déconfinement.

Jusqu’à présent les Finistériens ont été très responsables dans le respect des règles du confinement. Mais ce littoral fait partie intégrante de leur vie et pouvoir à nouveau en profiter, raisonnablement, est une aspiration légitime et entendable.

En effet, à partir du 11 mai prochain, les bois et parcs seront à nouveaux accessibles, alors pourquoi pas les plages, grèves et sentiers littoraux où le risque serait bien moins élevé que dans d’autres lieux plus exigus d’ors et déjà autorisés ?

Il en va de même pour les activités nautiques, qui sont parfaitement envisageables dans le respect de la distanciation physique imposée, comme pour le vélo qui sera lui à nouveau autorisé dès le 11 mai.

Le respect du périmètre de 100 km limitant toujours les grands déplacements, un afflux massif de vacanciers sur les plages n’est d’ailleurs pas à redouter.

L’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE en appelle donc au Gouvernement et au Préfet du Finistère pour que le bon sens l’emporte et que, dans le respect des préconisations sanitaires, les plages, grèves et sentiers littoraux soient à nouveau accessibles aux Finistériens, ainsi que les activités nautiques.

13 avril 2020

Hommage à Charles MIOSSEC

Photo Ouest-France

Pendant 10 années, Charles MIOSSEC aura été le Président d’un Conseil Général puissant et entreprenant.

Il était un élu de la Nation et du territoire profondément attaché à ses concitoyens qu’il représentait à l’Assemblée Nationale, dans son canton et dans sa chère ville de Landivisiau dont il était Maire.

Charles MIOSSEC était un homme politique ouvert, attentionné et soucieux d’apporter des réponses aux attentes et problèmes des Finistériens.

Même des années après son retrait de la vie publique, il partageait toujours ses analyses pleines de mesure et d’humanisme sur les réseaux sociaux et encourageait les élus locaux dans leurs engagements et leurs actions.

Les élus et collaborateurs de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE s’associent aux hommages rendus à Charles MIOSSEC, ainsi qu’à la peine de sa familles et de ses proches.

10 février 2020

Hommage à Jean PIRCHE et Jean-Michel PERHIRIN

Les élus de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE souhaitent rendre hommage à deux anciens Conseillers généraux, Jean PIRCHE et Jean-Michel PERHIRIN, décédés en ce début du mois de Février 2020.

Ils étaient tous les deux membres de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE.

Jean PIRCHE s’est éteint le 5 février dernier à l’âge de 97 ans. Avocat de carrière, il débute sa carrière politique finistérienne en 1985, en devenant Conseiller général RPR de l’ancien canton de Pleyben. Sous la présidence de Charles MIOSSEC, il devient ainsi Vice-président du Conseil général du Finistère en charge du personnel.

Il est, par ailleurs, élu en 1989 pour la première fois à Lannédern, avant d’en devenir Maire de 1995 à 2008. En 1999 il devient également le premier président de la Communauté de communes de la région de Pleyben.

Il quitte son mandat départemental en 2004, y laissant l’image d’un élu particulièrement apprécié de toutes et de tous.

Jean-Michel PERHIRIN s’est éteint le 4 février à l’âge de 69 ans. Premier adjoint au maire de Lannilis de 1983 à 2008, il fut également Conseiller général de l’ancien canton de Lannilis de 1992 à 1998, dans la majorité de Charles MIOSSEC.

Cette personnalité du RPR finistérien en fut le Président de fédération de 1981 à 1988, puis le Secrétaire départemental de 1988 à 1997.

 

Les membres de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE s’associent aux hommages rendus à ces deux personnalités, ainsi qu’à la peine de leurs familles et proches.

 

L’investissement du Département victime de l’inertie de la majorité socialiste !

L’investissement du Conseil départemental victime de l’inertie de la majorité PS !

3 ans se sont écoulés entre l’analyse de la Chambre Régionale des Compte (CRC) du 31 janvier 2017 sur la gestion du Département et la décision de la majorité de réduire le niveau des investissements en 2020.

Comme la CRC le relève en 2017, le Conseil départemental affirmait vouloir maintenir une enveloppe annuelle d’investissement de 130 ME, en limitant le recours à la dette. Pour y parvenir il s’engageait à réduire (enfin !) ses charges de fonctionnement :

L’ALLIANCE le dit depuis des années : le pilotage de la dépense n’est pas fait, aucun cap n’est fixé en matière de baisse des dépenses. Il n’y a pas de contrôle de gestion digne de ce nom puisqu’il n’y a pas d’objectifs d’économies !

La CRC évoque également la nécessité de renforcer considérablement le contrôle de gestion compte tenu de la dimension de la collectivité et la complexité de ses missions et de son organisation !

Certaines mesures, demandées par la CRC en 2017, ont été mise en œuvre depuis avec le soutien de L’ALLIANCE mais elles sont totalement insuffisantes au regard du défi budgétaire à relever.

La CRC indique bien que le Conseil Départemental du Finistère se démarque de la gestion de ses voisins sur la progression de ses charges et des subventions de fonctionnement (l’ALLIANCE dénonce depuis des années cette politique clientéliste).

Or, c’est la maitrise des charges de fonctionnement qui conditionne le maintien de politique d’investissement qui est essentielle au développement des territoires. Ainsi, la CRC relève que les dépenses d’investissement baissent et qu’elles sont plus faibles en Finistère qu’ailleurs en Bretagne.

La CRC précise donc la discipline à laquelle le Conseil départemental doit s’astreindre en évoquant « des mesures d’économie incontournables » afin de resserrer les charges de fonctionnement.

Ainsi, trois ans après le rapport de la CRC, la majorité départementale qui n’a pas mis en œuvre le plan d’économies nécessaires annonce donc une baisse importante du niveau d’investissement.

Cette nouvelle mauvaise doctrine en matière d’investissement a été présentée fin août à la commission des finances dans un document dont les extraits les plus explicites sont reproduits ci-après.

Malgré l’affichage dans ces documents d’une volonté de maintenir « l’effort financier en matière d’investissement » et « le niveau annuel des dépenses d’investissement », c’est bien une baisse très importante de ces dépenses qui est proposée.

Ainsi, le document évoque des enveloppes annuelles d’investissement à hauteur de 109 millions d’euros en 2020 et 102 millions d’euros en 2022, qu’il convient de mettre en perspective avec les 130 millions d’euros annoncés comme objectif à soutenir à la CRC en 2017.

Le dernier extrait présenté ici détaille donc la baisse des dépenses d’investissement en distinguant les dépenses directes effectuées par le Département dont le niveau serait augmenté (pour financer les grands projets d’investissement comme le musée des phares et balises de 17 millions d’euros) et les dépenses indirectes, c’est-à-dire les concours aux tiers (communes ; partenaires…), qui seraient fortement réduites de 20 à 25 Millions d’euros par an pour une perte cumulée de 120 à 150 millions d’euros à l’échelle d’un mandat municipal.

Conclusion : ce sont les communes de notre département qui vont souffrir de la mauvaise gestion de la majorité socialiste.

Ces rapports accablants de la Chambre régionale des comptes !

Vous pouvez lire ici le rapport de la Chambre régionale des comptes sur l’EPCC « Chemins du patrimoine en Finistère. »

Retrouvez la synthèse de l’intervention de Maël DE CALAN, Président de l’ALLIANCE POUR LE FINISTERE, en ouverture de la Séance plénière du Conseil départemental des 30 & 31 janvier 2020 :

Madame la Présidente

La plupart des rapports qui nous sont proposés, que nous approuverons quand ils correspondent à des attentes fortes de nos concitoyens (par exemple pour la prise en charge des personnes âgées et des personnes en situation de handicap), n’auront aucune incidence s’ils ne sont pas financés.

Comme chaque année, l’Alliance votera donc contre ce budget car c’est un mauvais budget, avec de mauvais choix en matière de gestion et de mauvais choix en matière d’investissement.

Je ne reviendrai pas sur votre refus incompréhensible de mettre en place un contrôle de gestion digne de ce nom, je ne reviendrai pas non plus sur la masse salariale qui continue à augmenter (140 millions d’euros), ni sur le budget dédié aux Mineurs Non Accompagnés qui augmente encore à 11 millions d’euros dans le Budget Prévisionnel

Non je voudrai plutôt m’étendre sur les rapports de la Chambre régionale des comptes (CRC). Le 4ème depuis le début du mandat vient de tomber, encore plus mauvais que les 3 précédents ! Ces rapports accablants dénoncent tantôt votre gestion budgétaire, tantôt votre gestion des organisations et des processus, et tantôt les deux à la fois.

Après donc un premier rapport sur le réseau Haut Débit en 2016, un deuxième sur la gestion du Département en 2017, un troisième sur la Maison Départementale des Personnes Handicapées en 2019, le quatrième rapport de la Chambre Régionale des Comptes qui vient de tomber sur l’Etablissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) Chemins du patrimoine en Finistère est tout simplement accablant.

La CRC relève une série de disfonctionnements tous plus invraisemblables les uns que les autres, qui révèlent un laxisme incroyable de votre part :

  • Laxisme sur le plan juridique
  • Laxisme sur le plan de la gouvernance
  • Laxisme sur le plan de l’action culturelle
  • Absence hallucinante d’évaluation
  • Absence de tout contrat d’objectif avec le directeur
  • Temps de travail hebdomadaire de 33 heures
  • Laxisme sur le plan financier
  • Absence de stratégie sur le plan du développement des ressources

Les observations faites par la CRC traduisent un amateurisme dans la gestion et un laxisme dans votre gestion inacceptables, quand on les met au regard des besoins exprimés dans le champ du handicap ou du vieillissement.

La conclusion de l’ensemble de ces mauvais choix de gestion, alliés à de mauvais choix d’investissement, c’est que vous devez faire des coupes. Ces coupes, ce sont les communes qui vont devoir les assumer. La majorité fait donc le choix de réduire de 15 à 20 millions d’euros par an les dotations aux communes,

Vous parlez dans tous vos rapports bureaucratiques et incompréhensibles du commun des mortels d’un Finistère équilibré, solidaire, attractif et connecté. Tout ça, ce ne sont que des mots. La réalité, elle est beaucoup moins sympathique. La réalité, c’est celle d’un exécutif à bout de souffle et à court d’idées, incapable de réformer son fonctionnement, incapable de faire des choix, incapable d’améliorer le service au public et la qualité du travail de ses agents, bref qui n’est plus à la hauteur des enjeux.

Il faut tendre vers l’égalité des tarifs de la restauration scolaire !

A l’occasion du vote du Budget 2020 pour les collèges du Finistère, Maël DE CALAN a pris la parole au nom de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE afin de regretter l’absence d’égalité de traitement dans les tarifs des cantines scolaires entre les collégiens du public et ceux du privé.

En effet, alors que le prix moyen du repas dans un collège public est de 3,09 € pour les familles, il est en moyenne de 6 € dans un collège privé.

Cette différence s’explique par la participation du Conseil départemental aux frais des collèges publics. En effet, le coût réel d’un repas est en moyenne de 8 € dans tous les établissements. Pour les collèges relevant du réseau public, le Conseil départemental paye 4,91 € par repas, en laissant donc 3,09 aux ménages. Pour les établissements du réseau privé, faisant sans cette subvention décisive, seuls 2 € sont pris en charge par l’établissement lui-même, laissant donc 6 € à la charge des familles.

Pourtant la loi permet au Conseil départemental d’augmenter ses Dotations de fonctionnement des collèges privés afin de tendre vers l’égalité de ces tarifs pour tous les élèves.

Sur une année scolaire, cela représente en moyenne une charge de 420 € de plus pour les familles des collégiens du privé !

31 janvier 2020

500 familles en attente de places en Foyer de vie !

A l’occasion de l’examen du 5ème schéma départemental en faveur des personnes handicapées, les élus de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE sont intervenus, par la voix de Jean-François LE BLEIS, pour exprimer leurs inquiétudes sur le manque de places d’accueil pour les personnes handicapées.

Le Conseil départemental, parfois seul, parfois avec l’Agence Régionale de Santé (ARS), a la responsabilité de la création de places nouvelles dans ses établissements.

Les propres services du Conseil départemental ont affirmé qu’il y avait 480 personnes en attente de place en Foyer de vie (FDV) il y a quelques mois. D’après le Collectif des Associations de Personnes Handicapées (CAPH) elles devraient donc être 500 en ce début d’année 2020.

Le CAPH demande donc depuis plusieurs mois la création de 250 places de FDV afin de réduire de moitié la liste d’attente. Derrière chaque place attendue il y a une famille confrontée à de vraies difficultés.

La majorité assure avoir largement concerté pour créer ce schéma, mais ce ne sont pourtant que 120 places qui seront créés d’ici à 2024 !

Il y a ainsi près de 500 familles aujourd’hui dans notre département, attendant que l’un de leurs proches en situation de handicap important puisse obtenir une place et être accueilli dans l’endroit de leur souhait, dans les conditions qu’ils sont en droit d’espérer.

Ce schéma illustre bien les désaccords entre l’ALLIANCE et la majorité socialiste : l’ALLIANCE est évidemment favorable à l’orientation de ce schéma et à la création de plus de places, mais elle pense que le Conseil départemental peut et doit faire beaucoup plus pour ses compétences essentielles plutôt que de se disperser de manière dispendieuse en finançant parfois des projets extrêmement couteux comme le fameux musée des phares de Brest pour 17 millions d’euros.

Menaces sur les analyses biologiques publiques !

A l’occasion de l’examen du rapport sur le financement du laboratoire d’analyse Labocéa, les élus de l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE sont revenus sur les difficultés rencontrées par cet acteur essentiel de notre territoire.

Ce laboratoire public d’analyses biologiques et chimiques travaille sur la santé animale et végétale afin de garantir la sécurité alimentaire et environnementale. Il est donc essentiel à la filière agroalimentaire comme aux collectivités !

10% de leur chiffre d’affaires, soit trois millions d’euros par an, était jusque-là assuré par un client, le GDS (Groupement de Défense Sanitaire) du Finistère.

Or, la majorité socialiste du Conseil départemental ayant décidé de mettre fin à son soutien financier au GDS, ce dernier a dû cesser son partenariat avec Labocéa, laissant un trou dans les caisses à combler pour le laboratoire public.

Alors que la majorité argue que la loi NOTRe a confié cette compétence sanitaire au Conseil régional, justifiant ainsi la disparition de son soutien au GDS, l’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE est intervenue par la voix de Maël DE CALAN pour rappeler que d’autres Départements ont fait le choix de maintenir leur soutien à leur GDS, prouvant donc que l’argument juridique ne tenait pas et que le choix politique devait être assumé !

Jacques GOUEROU a également pointé l’absence de prise de conscience par la majorité de l’enjeu sanitaire de Labocéa et de l’inquiétude exprimée par les quelques 90 salariés dans le Finistère, manifestée lors des vœux de leurs dirigeants.

Retrouvez ici l’article de Ouest France sur l’intervention de nos élus.