L’été 2020 aura été instructif quant à la sincérité de l’engagement des élus socialistes au service du Finistère et des Finistériens. En pleine crise, ils ont choisi de préserver leurs intérêts politiciens au détriment de la stabilité du Département et du bon exercice de ses compétences.
En juillet : « Sauve qui peut ! »
Mi-juillet, pour justifier son départ précipité à 6 mois des élections, Nathalie SARRABEZOLLES affirmait « qu’il est difficile de faire avancer les choses à la Présidence du Département ».
Terrible aveu de renoncement après six années de présidence lunaire et alors même que le Département dispose de compétences fortes et de moyens immenses qui lui permettent d’agir dans les domaines de l’aide sociale, du grand âge, des routes, de l’aménagement du territoire, de la transition environnementale… Mais il est vrai que pour cela il faut un préalable : une volonté politique. On la cherche encore !
Aujourd’hui : « Touche pas au grisbi ! »
Deuxième épisode : on apprend, alors même que les résultats des élections sénatoriales (du 27 septembre) ne sont pas connus, que les socialistes finistériens se disputent déjà la Présidence.
Pour désigner le remplaçant de la Présidente-candidate, les compétences ou la vision politique n’ont apparemment tenu aucune place. Seul le poids politique du PS Brestois, qui veut coute que coute garder la main mise sur le Conseil Départemental, semble avoir été pris en compte.
On est très, très loin des problèmes des Finistériens et des projets pour le Finistère !
Après avoir renoncé à agir pendant 6 ans, les socialistes se répartissent maintenant les postes dans le cadre de petits arrangements d’arrière-boutique. En agissant de la sorte, ils oublient nos concitoyens en général, et les agents du Département dont ils ont la charge en particulier, à qui ils témoignent leur total désintérêt. Cela laissera des traces.