L’accessibilité du Finistère est une question primordiale. Ce sujet avait disparu des radars ces dernières années, mais nous l’avons remis sur la table et même sur le bureau du Président de la République. Il nous a répondu assez clairement lors de son discours à Quimper. Maintenant, les conseillers départementaux doivent travailler avec toutes les parties concernées pour faire aboutir les projets.
Dans cet objectif, nous resterons vigilants, et surtout exigeants.
Exigeants, et fermes, sur notre demande de mettre Quimper et Brest à 1h30 de Rennes, soit 3h de Paris.
L’on s’aperçoit que des doutes s’expriment sur la pertinence de l’objectif même, et on cherche à nous diviser, politiquement et géographiquement. Il faut résister à ces tentations et garder à l’esprit que ce désenclavement de la pointe bretonne est vital.
Nous croyons qu’il est nécessaire que l’union politique des collectivités territoriales de la région se matérialise concrètement et spécifiquement autour de cet enjeu.
Aussi nous proposerons à la majorité départementale que soit consacré, au niveau régional, un « B8 » réunissant : la Région Bretagne, les quatre départements bretons, la CCI, Brest Métropole et Quimper Bretagne Occidentale. Puis, au niveau départemental : un comité réunissant tous les EPCI du département, les parlementaires, quelques conseillers départementaux et régionaux, la CCI et l’UBO sous l’égide d’un conseiller départemental qui aurait délégation pour animer le suivi de ce dossier primordial pour le Finistère.
Il faut être unis sur ce sujet et l’inscrire dans la durée pour suivre l’évolution des réponses aux attentes des Finistériens.