Depuis la séance plénière de juin il s’est passé un certain nombre de choses sur la question de l’accessibilité du Département : pour le train, le comité de pilotage s’est réuni début juillet ; et pour l’avion, la ligne aérienne entre Quimper et Paris est suspendue depuis début septembre et la décision de la Région sur le choix du candidat était attendue pour le 10 octobre.
L’actualité autour de ces deux faits récents montre à quel point il nous faut être vigilants, et le rapport présenté par la majorité lors de cette séance sur l’évolution du dossier n’est pas non plus rassurant. Globalement et objectivement on peut dire qu’il y a aujourd’hui un risque que l’amélioration de l’accessibilité du Finistère soit écrasée entre le marteau de la rareté de l’argent public et l’enclume du désintérêt des collectivités voisines qui s’estiment déjà servies par l’entrée en service de la LGV Paris-Rennes. Le Finistère est de plus en plus seul.
Face à ce risque se présentent deux options : jouer perso ou jouer collectif.
Jouer perso c’est l’échec assuré. Pas seulement un échec politique mais un échec colossal pour le développement du territoire. Pour réussir et éviter toutes les chausse-trappes il faut que nous fassions bloc. Il faut miser sur l’unité politique et mobiliser ensemble et il faut passer à la vitesse supérieure.
L’Alliance pour le Finistère est là pour travailler sincèrement et loyalement sur ce dossier majeur d’utilité publique, qui doit pouvoir faire consensus et mobiliser toutes les forces politiques finistériennes : du Conseil départemental aux parlementaires.
Même si comparaison n’est pas raison, la SNCF va inaugurer une ligne Rennes-Bruxelles, soit 700km, parcourus en 4h. En France on va donc toujours beaucoup plus vite à l’Est qu’à l’Ouest, mais les Finistériens doivent maintenant avoir accès au même confort et à la même vitesse que le reste du pays !