Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé le 28 avril dernier la prolongation de l’interdiction d’accès aux plages et sentiers côtiers au moins jusqu’au 1er juin prochain.
La crise sanitaire que traverse le pays oblige le Gouvernement à prendre des mesures fortes et sa tâche n’est pas aisée.
Toutefois, les quatre départements de la Bretagne administrative, avec leurs 500 km de plages, sont aujourd’hui classés en vert selon la carte nationale publiée en vue du déconfinement.
Jusqu’à présent les Finistériens ont été très responsables dans le respect des règles du confinement. Mais ce littoral fait partie intégrante de leur vie et pouvoir à nouveau en profiter, raisonnablement, est une aspiration légitime et entendable.
En effet, à partir du 11 mai prochain, les bois et parcs seront à nouveaux accessibles, alors pourquoi pas les plages, grèves et sentiers littoraux où le risque serait bien moins élevé que dans d’autres lieux plus exigus d’ors et déjà autorisés ?
Il en va de même pour les activités nautiques, qui sont parfaitement envisageables dans le respect de la distanciation physique imposée, comme pour le vélo qui sera lui à nouveau autorisé dès le 11 mai.
Le respect du périmètre de 100 km limitant toujours les grands déplacements, un afflux massif de vacanciers sur les plages n’est d’ailleurs pas à redouter.
L’ALLIANCE POUR LE FINISTÈRE en appelle donc au Gouvernement et au Préfet du Finistère pour que le bon sens l’emporte et que, dans le respect des préconisations sanitaires, les plages, grèves et sentiers littoraux soient à nouveau accessibles aux Finistériens, ainsi que les activités nautiques.