Dans le département, de nombreux projets portés par des entreprises et des collectivités territoriales se retrouvent souvent menacés. Parmi ces projets avortés ou gelés dans le Finistère, nombre d’entre eux n’a pas pu voir le jour à cause de recours portés à leur encontre.
Les contestations qui motivent ces recours d’ordre environnemental ou politique aboutissent trop souvent à des procédures qui durent et empêchent le développement économique et la création d’emplois.
Parmi ces projets, certains sont tout à fait emblématiques de l’activité économique du Finistère :
- la tour de séchage de lait de la SILL à Plouvien et Milizac
- la plateforme de la SICA à Saint-Pol-de-Léon
(affaire jugée favorablement pour la SICA après 4 ans de procédures) - la centrale électrique de Landivisiau
- plusieurs stations d’épuration, à l’image de celle de Combrit
Lors de la séance du 18 juin 2015, les élus de l’Alliance pour le Finistère avaient défendu un vœu, demandant une intervention puissante pour dégeler quelques uns de ces projets. En qualité d’aménageur du territoire, le département a la possibilité et le devoir d’alerter sur l’urgente nécessité, pour l’économie et l’emploi, que ces projets voient le jour.
Cette requête n’avait remporté aucun succès auprès de la majorité départementale, qui reste désepérément passive devant les difficultés du monde économique finistérien.
À la veille de la construction du budget départemental pour l’année 2017 et de la présentation du projet départemental pour les 5 prochaines années, l’exécutif, au travers de son rôle d’aménageur du territoire, doit s’inquiéter de l’émergence des activités créatrices d’emplois dans le Finistère.